« Le facteur limitant au développement de la population et à l’économie, c’est l’accès à l’eau. Ça pose de sérieux problèmes d’aménagement du territoire. »
Thierry BURLOT, Président du Comité de bassin Loire Bretagne (10/11/2020)
Au regard des évolutions climatiques, de la sensibilité de ses milieux aquatiques et des besoins de l’économie locale, le territoire de la Loire en Rhône-Alpes constitue un secteur prioritaire du bassin Loire-Bretagne pour la mise en place d’un Projet de Territoire pour la Gestion de l’Eau.
Une étude de préconfiguration de ce projet de territoire a été lancée fin 2020. Celle-ci a pour buts de préciser la démarche, de cadrer les besoins de connaissances et de réaliser une première estimation des enveloppes budgétaire et calendaire.
La réunion de restitution de la phase 1 de cette étude (26/01/2021) aura notamment permis de partager les éléments suivants :
- les travaux d’élaboration du PTGE, dont la phase de diagnostic peut à minima être réalisé par une étude de type HMUC, constitueront l’essentiel de la révision du SAGE Loire en Rhône-Alpes (procédures mutualisées);
- le SAGE Loire en Rhône-Alpes se caractérise par un bon niveau de connaissances initiales en matière de gestion quantitative, lié à la réalisation de nombreuses études Adéquation Besoins Ressources en eau (ABR) à l’échelle des bassins versants des affluents du fleuve Loire. Une homogénéisation et des mises à jour seront néanmoins nécessaires, notamment pour estimer les besoins en eau des différents usages à l’horizon 2050;
- certains territoires demeurent toutefois orphelins d’études ABR, dont l’axe Loire. Des manques de connaissances sont également identifiés sur la nature et la disponibilité des ressources souterraines, les besoins des milieux naturels en hautes eaux, les inventaires plans d’eau, les volumes captés sur les sources et les projections hydroclimatiques;
- les enveloppes budgétaires présentées constituent un premier estimatif qui sera à préciser poste par poste en fonction des niveaux de précision souhaités par les différents acteurs du PTGE et des capacités financières des porteurs d’étude. Un planning sur 18 mois constitue une hypothèse optimiste, qui exigera l’implication de tous, notamment dans la phase de mise à disposition des données.